Formée en 2003, l’association regroupe 300 producteurs. Elle a vu le jour dans le cadre d’un projet d’appui au développement rural visant à améliorer le revenu des producteurs en orientant la production agricole vers des systèmes plus durables. Le groupe s’est structuré autour de l’encadrement de la certification Bio (Système Interne de Contrôle), et la commercialisation de café. Il gère également des activités de microcrédit. Le positionnement sur les marchés de qualité (café de spécialité) lui permet de garantir un revenu stable, peu dépendant des fluctuations boursières du marché.
Systèmes de production
Les producteurs possèdent en moyenne 0,8 à 1 ha de caféières. Il est fréquent que certaines plantations soient associées à des cultures de maraîchages (choux notamment) et parfois à des espèces fruitières (agrumes, avocats etc…). On retrouve également des légumineuses type Inga ou Erythrine, qui fournissent aux caféiers de l’ombre en même temps qu’ils contribuent à l’enrichissement azoté des sols).
Café semi-lavé
Le traitement humide du café se fait de manière individuelle, selon un procédé artisanal. Après une récolte sélective, les cerises sont flottées, puis dépulpées. Les fèves sont alors fermentées à sec ou dans une légère couche d’eau, dans des bacs, durant une nuit (12-18h). Elles sont ensuite lavées rapidement, dans des paniers en bambous, afin d’écarter le mucilage. La rémanence d’une partie du mucilage lors de cette opération confère un goût particulier qui fait la typicité des cafés de l’Ile de Sumatra.
Variété: Jember
Altitude: 1200-1400m